A titre de comparaison…
Comment un chinois utilise un clavier d’ordinateur : Avec un “driver”, qui lui permet d’utiliser plusieurs méthodes pour arriver au symbole désiré (3000 symboles courants)… Méthode 1 (la moins précise) : taper le nombre de traits du symbole, et le logiciel propose tous les symboles du groupe. Méthode 2 : compter le composants du symbole (2 ou 3), discerner le radical (le principal), et taper son code (il y a 200 radicaux). Méthode 3 : cumuler les méthodes 1 et 2, c’est-à-dire taper le code du radical plus le nombre de traits du symbole entier. Méthode 4 (phonétique) : taper les lettres (ABCD) qui correspondent à la prononciation du symbole, comme LAN, KUN… et le logiciel proposes les symboles qui correspondent. C’est la méthode la plus simple, mais utilisée uniquement par les chinois qui connaissent l’alphabet occidental, c’est-à-dire ceux qui ont été à l’école après 16 ans.
Comment un japonais utilise un clavier d’ordinateur : Le Japon a importé les idéogrammes chinois au sixième siècle, puis a complété sa syntaxe avec 2 syllabaires qui lui sont propre : Les Hiragana (71 caractères) et les Katakana (71 caractères, utilisé uniquement pour les mots étrangers, comme football, télévision, computer…). Ces 71 caractères sont des syllabes, et sont inscrits sur le clavier d’ordinateur, mais les Japonais peuvent aussi utiliser la méthode 3 des chinois, la phonétique, en tapant La, Ku, Do… et le logiciel proposes les signes. Les Japonais développent aussi de plus en plus de logiciels qui reconnaissent la voix ou l’écriture sur un pavé, pour dépasser le problème de la saisie.