Mythologie Inca, Aztèque, Maya (-800 à 1500)

-800 à 1520 Les Azthèques

Quetzalcoatl est le principal dieu Aztèque. Il est le dieu créateur. Il est formé d’un serpent à sonnette et d’un oiseau appelé Quetzal (“oiseau de paradis”). Il a volé les ossements d’une ancienne civilisation à son père, Muctlantecuhtli, dieu des morts, puis il les a répandus sur la surface de la terre, en volant. Puis il a versé son sang, pour féconder ces ossements, qui sont devenus une nouvelle race d’humains, plus grands, plus forts, mais également condamnés à mourir.

Il envoie Tlaloc, le dieu de la pluie (un vestige de la civilisation des Olmèques) pour faire pousser le maïs, et enseigne aux hommes comment le cultiver. Son ennemi est son frère, Tezcatlipoca, dieu de la guerre. Ce dernier parvient à faire boire à Quetzacoatl le “Pulque”, une boisson qui l’enivre et qui le fait coucher avec sa soeur, Quetzalpetlatl. Honteux, déshonoré, il s’enfuit sur un radeau et jure qu’il reviendra. Quand l’espagnol Erman Cortès vient du Mexique en 1519, les Azthèques croient que c’est le retour du messie. Les Aztèques et les Mayas pensaient avoir une dette de sang envers les dieux, car ils en ont tellement versé sur le terre pour créer les hommes. Ils font donc des sacrifices humains.

Les Mayas

Les principaux dieux Mayas sont les jumeaux Hunahpù et Ixbalanqué (mi-homme, mi-jaguar). Avant l’arrivée des humains sur terre, Ils vivaient avec leur père Hun Hunahpù et leur oncle Vucub Hunahpù. Celui-ci a été défié par les géants et les monstres du royaume souterrain de Xibalbay (dont “Une mort” et “Sept morts”), au jeu de Tlachti (sorte de basket ball, avec une balle en cuir, qu’il faut relancer avec les pieds, et faire passer dans un anneau en pierre fixé à 2 mètres du sol). C’était un piège. Ils perdirent et furent sacrifiés rituellement au centre du terrain de jeu, puis enterrés sur place. Les deux jumeaux apprirent la nouvelle, s’entraînèrent au jeu, puis bâtirent les monstres au Tlachti. Ils les tuèrent. Ce jeu est devenu très populaire pour les Mayas, avec un sacrifice à la fin, en hommage à Hun Hunahpù.