Pour les 110 ans de la naissance de Henri-George Clouzot, CPC ciné patrimoine concept organise « Le Mystère Clouzot », un ensemble de rétrospectives (films restaurés) et d’événements (expo, ciné-concert…), à Paris et dans toute la France.
Pour initier la “tournée”, CPC a participé récemment à des événements nationaux majeurs : Trois rétrospectives : pendant le festival de Cannes en juin 2017, pendant le festival Lumière de Lyon en octobre, et à la Cinémathèque Française en novembre. Et deux expositions : le mystère Picasso, au musée Picasso, et “une suite contemporaine” à la galerie Topographie de l’art.
Il y aura également des rediffusions sur Arte et Ciné+ en novembre ainsi que la sortie du coffret DVD “clouzot l’essentiel” (TFI studio) et un livre biographique “les métamorphoses clouzot” . Les rétrospectives, orchestrées par Les Acacias distribution, font le tour des grandes villes de France (Paris Toulouse Nancy Le havre La rochelle Grenoble ).
Les événements autour des films de HG Clouzot : le clouzotscope (projection vidéo interactive), “les diaboliques” ciné-concert, l’expo “une suite contemporaine” (regroupant 20 artistes), l’expo “le mystère Picasso”, et le résultat du concours clouzot (20 écoles de cinéma ont réalisé des courts-métrages). Visitez leur site pour plus d’infos sur le programme ! : www.clouzot.org
Mais qui est HG Clouzot ?
Henri-George Clouzot a dépeint ses contemporains dans ce qu’il y a de plus sombre dans la nature humaine. Trahison, jalousie, manipulation, meurtre prémédité, appât du gain, addiction, vice, …
On l’a souvent comparé à Hitchcock, il était le cinéaste du polar à la française. Il était très minutieux, voir même tyrannique (même si ce point a été exagéré). La “génération cahier” (cahiers du cinéma, nouvelle vague, truffaut, mauriac, godard), qui est arrivée après le succès de Clouzot, l’a beaucoup critiqué et ringardisé, le taxant de cinéaste ambitieux, désirant un maximum de succès, mais c’est injuste, et on peut voir récemment des films de Clouzot repris en “remake”, par exemple “les diaboliques” avec Isabelle Adjani et Sharon Stone.
Et puis il y a “le salaire de la peur”, repris également à Hollywood, qui a raflé tous les prix dont la Palme d’or à Cannes, et surtout “l’enfer” qui est devenu mythique car il est inachevé et ce qui est tourné laisse entrevoir un chef-d’oeuvre de l’art cinétique (avec Romy Shneider).
