Musique Baroque ( 17e-18e siècle)

 

 Giovanni Battista Pergolèse, 1710-1736,

(Italien.) Né avec une maladie pulmonaire grave. Il apprend la musique à 16 ans à Naples, apprend le contre-point au Conservatoire et devient violoniste. En 1727, il devient maître de chapelle du prince de Stigliano. Il compose alors ses premières œuvres, dont deux oratorios et la “Messe en ré majeur”. Grâce au prince, il devient organiste et maître de la chapelle royale de Naples en 1634. Il compose alors des pièces à succès, dont son chef d’œuvre,”Stabat Mater”. Il meurt l’année suivante, à 26 ans.
Indispensable : Salve Regina – Stabat Mater


Jean-Sébastien Bach, 1685-1750,

(Allemand.) Né d’une longue lignée de musicien (plusieurs de ses 20 enfants le seront également). Eduqué par son père puis son frère ainé. Il devient un organiste apprécié à Muhlhausen, il est engagé à Weimar, de 1708 à 1717. Il compose alors des pièces pour orgue et des cantates, qui ont du succès. Le prince d’Anhalt-Cothen l’engage alors chez lui, à Coethen, et met à sa disposition un orchestre. Il compose alors beaucoup de pièces pour le prince, puis se fâche avec lui, et est engagé comme Cantor à l’église Saint Thomas de Leipzig, en 1723. Il doit alors enseigner à des élèves et composer une cantate pour chaque fête religieuse. Puis le roi Frédéric II le fait venir à Potsdam en 1747, où il compose “l’Offrande Musicale”. Devenu presque aveugle, il est opéré en 1749, sa vue s’améliore quelques jours, puis il meurt des suites de l’opération.
Indispensable : les concertos pour violon, les concertos Brandebourgeois, les concertos pour clavier, les fugues, le clavier bien tempéré par Glenn Gould (vol. 1 et 2), le Magnificat, la messe en Si mineur, la passion selon Saint Mathieu, les 6 suites pour violoncelle par Paul Tortelier, Variation s Goldberg par Glenn Gould, les grandes toccatas pour orgue./ A part ça, vous avez besoin d’une formation en marketing digital ? 


Georg Friedrich Haendel, 1685-1759,

(Allemand puis Anglais.) Né à Halle, il devient vite un très bon organiste d’église. A 20 ans, il délaisse cette vocation et s’intéresse à l’opéra. Il part en Italie, où il rencontre Domenico Scarlatti, avec qui il fait un duel musical. Puis il devient maître de chapelle de Hanovre, où le roi Georges 1er d’Angleterre le remarque et l’engage. Il s’installe à Londres et fonde l’Académie Royale de musique en 1719. Il compose beaucoup d’opéras et devient anglais en 1926. Face à des difficultés financières, il fonde en 1728 une deuxième Académie de Musique, et renonce à l’opéra, après en avoir écrit 200. Il se consacre désormais aux oratorios et écrit son “Messie” en 1741. Il devient aveugle en 1752 et se consacre à l’improvisation à l’orgue, et meurt en 1759.
Indispensable : Cantates Lucrezia et airs d’oratorios, concerti grossi, le Messie, Water Music (pour feux d’artifices royaux).

 

Opera baroque (16ème et 17ème siècle)


Claudio Montéverdi, 1567-1643,

(Italien.) Fils de médecin. Il compose à 15 ans ses premiers chants. Puis il devient violoniste et chanteur du duc de Gonzague, à Mantoue, pendant 22 ans. Au sommet de son succès, il devient maître de chapelle de la Basilique Saint Marc de Venise. A la mort de sa femme, il entre dans les ordres. “Orféo”, en 1607, est le premier opéra de l’histoire. Il continue de composer des oratorios, jusqu’à sa mort, où il reçoit des funérailles dignes d’un roi.
Indispensable : concert spirituel, Orféo, les vêpres de la vierge.


Jean-Baptiste Lully, 1632-1687,

(Italien.) Né à Florence, il est engagé à la cour du duc de Guise à 14 ans, puis devient professeur d’italien pour Mademoiselle de Montpellier, puis est engagé comme danseur et violoniste à la cour de Louis XIV. En 1653, il devient compositeur de la cour. Il travaille avec Molière sur “le bourgeois gentilhomme”. En 1672, il monte “l’académie royale de musique” et compose des opéras d’un genre nouveau, les tragédies lyriques, au rythme d’un par an entre 1673 et 1686, dont “Athys” et “Phaéton”. Il meurt en 1687 couronné de succès et Louis XIV lui offre des funérailles nationales.
Indispensable : comédies et ballets.


Antonio Vivaldi, 1678-1741,

(Italien.) Né à Venise d’un père violoniste, il apprend ces instrument très tôt. De santé fragile, il entre dans les ordres, le “prêtre roux” rejoint l’orphelina d’Ospedale de la Pieta comme professeur de violon en 1703. Puis il devient maître de chapelle et y reste 40 ans. Il compose beaucoup, dont l’opéra “Orlando Furioso”, fait des tournées qui lui apportent une gloire européenne, et meurt à Vienne en 1741 dans une vie dépouillée de tout luxe.
Indispensable : les 6 concertos pour violoncelle, les quatre saisons, concerto pour violon et cordes, concertos pour mandoline, les “concertos célèbres”.