Piotr Ilytch Tchaïkovsky, 1840-1893,
(Russe). Il suit des cours de chant et de piano en même temps que des cours de droit, puis quitte son emploi de secrétaire pour entrer au Conservatoire de Saint Pétersbourg à 23 ans. Il apprend la flûte, l’orgue et la composition. En 1866, il devient professeur d’harmonie au Conservatoire de Moscou, puis une riche veuve, la baronne von Meck, lui alloue une rente annuelle pour qu’il se consacre à son art. Amant de Debussy, il est torturé par ses pulsions homosexuelles, se mari en 1877 et quitte sa femme après 4 semaines de mariage. Solitaire, angoissé, il écrit des opéras, des ballets et des symphonies. Dès 1872, il fait des tournées triomphales en Europe et aux Etats Unis, et meurt du choléra à Saint Pétersbourg, comme sa mère.
Indispensable : symphonies 4 à 6, concerto pour violonpar MAxime Vengerov, casse-noisette, la belle au bois dormant, le lac des cygnes.
Hector Berlioz, 1803-1869,
(Français). Il étudie la musique dès 12 ans. Il s’installe à Paris en 1821 pour étudier la médecine, et finalement entre au Conservatoire en 1826. Puis il part à Rome en 1832 et obtient le Prix de Rome, et rentre à Paris, pour se consacrer à sa carrière de compositeur et chef d’orchestre. Il fréquente Liszt et Wagner, mais ses œuvres évoquent plutôt la surprise auprès du public. Il vit essentiellement de ses critiques dans des magazines musicaux. Sa femme, son fils, puis sa deuxième femme, meurent rapidement, ce qui le plonge dans une dépression et une solitude. Il compose alors ses pièces mystiques, “la damnation de faust”, “la symphonie fantastique”, “les troyens”, et meurt pauvre./ A part ça, vous avez besoin d’une formation en marketing digital ?
Indispensable : la damnation de faust, réquiem, symphonies funèbres et triomphales, symphonie fantastique.
Johannes Brahms, 1833-1897,
(Allemand). Né à Hambourg dans une famille modeste. Son père contrebassiste lui apprend le piano, et il gagne sa vie dès 13 ans comme pianiste dans des bals populaires. A 20 ans, il rencontre Liszt, et surtout son ami Schumann. En 1859, il se consacre à la formation musicale la plus dure à l’époque, le quatuor à corde. Il s’installe à Vienne en 1862, où il a beaucoup de succès, et ajoute aux quatuors de nombreux lieder, des concertos et 4 symphonies. Il meurt d’un cancer du foie.
Indispensable : concerto pour violon, concertos pour piano 1 et 2, danses hongroises, quatuors pour piano 1 et 3, le réquiem allemand, sextuors à cordes 1 et 2, sonates pour violon et piano 1 à 3, trios 1 et 2
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Antonin Dvorak, 1841-1904,
(Polonais). Après des études d’orgue et de violon, il entre au théâtre de Prague comme compositeur. Il écrit des symphonies et de musiques de chambre. Puis il devient organiste de l’église Saint Adalbet de 1871 à 1878. Pauvre, il décide de partir pour Vienne, où il rencontre Brahms, qui l’aide à publier ses “danses moldaves” et “danses slaves”. Il connait le succès, se produit à Moscou et Londres, puis part à New York, où il est nommé directeur du Conservatoire et compose sa “symphonie du nouveau monde”. En 1895, il part à Prague, où il devient également directeur du Conservatoire.
Indispensable : concerto pour violoncelle, symphonie du nouveau monde (No 9).